Infos complémentaires

dimanche 28 novembre 2010

Thaïlande - Railay Beach

On peut dire que notre arrivée sur Krabi était tout sauf ensoleillée... Cela créea une ambiance particulière, genre le pont de la riviere Kwai, sauf qu'on y etait pas vraiment (a la riviere Kwai...). Au moment d'embarquer sur un longtail boat pour rejoindre Railay Beach, la brume commencait a s'epaissir un peu... beaucoup... passionnement... pour enfin se transformer en une bonne grosse pluie des familles ! Accueil moyennement réussi pour les parents mais c'est ça aussi l'intérêt d'une découverte de ce genre ;-).

Alors Railay Beach c'est mon spot prefere dans la region : pourquoi...? Je n'en sais rien en fait ;) Peut-etre parce que c'est un des rares coins de la region qui est plutot calme, sans l'abondance de touristes qu'il peut y avoir a Phuket ou Phi Phi, qu'il n'y a pas de voitures (car pas de routes, c'est pour cela qu'on y va en bateau, meme si c'est sur le continent), et que le sable de la plage est tout simplement magique (d'une finesse farinesque... oui je sais ca ne veut rien dire), et qu'il y a cote ouest des couchers de soleil de dingues (c'est mon petit cote "blue flower" ca !). Le temps s'est ameliore au fil du sejour donc mes parents on quand meme pu profiter du soleil de plomb, mais par contre ca n'avait toujours pas plus motive le mec du dive center qui n'avait mais alors pas envie de sortir son bateau ("ouais mais tu comprends, c'est la tempete au large, le ciel est degage mais c'est la tempete, vaut mieux pas y aller... on ira une autre fois, bla bla bla"). Qu'a cela ne tienne il y a bien d'autres choses a faire ici : explorer la reserve naturelle, dormir, manger, explorer les iles aux alentours, jouer au frisbee...

Inutile d'en dire plus je pense, les photos parlent d'elle meme : calme, sobriete, nature, eaux turquoises, sable turquoise, et pis c'est tout !!


L'album complet : 




mardi 9 novembre 2010

Thailande - Province de Krabi

Back to basics !

C’est reparti pour la Thaïlande une nouvelle fois, avec au programme la province de Krabi où j’avais envie de retrouver Railay Beach (mon coup de cœur de 2008), mais aussi de découvrir Koh Yao Yai, une île moins peuplée et apparemment peu développée touristiquement.

Let’s goooooo !


Singapore & National Parks

Ca y est, mes parents ont réussi à décoller de Roissy (avec un avion, de l’essence, et un équipage qui avait envie de travailler : trop de chance !). Pour leur séjour de 3 jours sur Singapour il fallait être sélectif : « du béton, du béton et du béton ? » ou « des parcs, de la nature et des parcs ? ». Finalement un mélange de tout ça était le choix le plus judicieux, histoire de leur montrer les différents visages de la ville.


Je les ai donc emmené au Zoo (d’un rare niveau il faut le dire), au Botanic Garden et son magnifique jardin des orchidées (amateurs d’orchidées, vous y serez comblés), et… et puis ça ira bien pour le côté nature ! Pour contre-balancer tout ça, on s’est fait du Orchard road et sa succession de malls interminables, le centre ville et ses buildings, une ballade de nuit autour de Marina Bay et un dîner au Ku De Ta (en haut de l’espèce de bateau). Au passage nous sommes tombés sur une course de Dragon boat (course étudiante apparemment). Mon père a eu également l’occasion de sentir la différence d’ambiance entre Chinatown et Little India le dimanche : il n’en revenait pas ! C’est vrai que c’est étonnant de voir un tel changement à 3 stations de métro d’écart : c’est un peu comme-ci à Paris on passait de Gare du Nord au 13ème arrondissement en un clin d’œil !



Singapore Haze

Le retour sur Singapour était assez étonnant ce matin-là. Une grosse brume nous empêchait de voir la couleur du ciel, le soleil paraissait bien flou et une petite odeur de barbec’ se faisait sentir...

En fait, quelques heures plus tard on apprend que depuis 3 jours c’est brumeux comme cela sur Singapour et en Malaisie, à cause des feux de forêts (volontaires, je précise) sur l’île de Sumatra en Indonésie. Comment se fait-ce ? C’est très simple : pour fabriquer plussss d’huile de palme, il faut planter plussss de palmiers à huile, donc il faut plussss de place. Et pour faire de la place, les mecs n’ont rien trouvé d’autre que de brûler encore plussss de jungle primaire et tous ses occupants avec.  Bref, on en parle déjà assez des problèmes liés à la fabrication de l'huile de palme : c’est une catastrophe écologique sans nom et l’Indonésie continue dans ce sens là… Au poil !

lundi 8 novembre 2010

Bali - Lovina Beach

Cette virée montagneuse à Munduk nous a subitement redonné une envie de plage, mer et farniente… C’est dingue ça ! La région de Lovina Beach était l’endroit idéal pour cela. Lovina n’est pas le nom d’un village en soit mais plutôt le nom « touristique » de la zone regroupant plusieurs villages de bord de mer entre Seririt et Singaraja. Comme son nom l’indique aussi, cette zone est idéale pour les lovers en recherche de quiétude, de nature et de couchers de soleil romantiques ! Cela dit, à 2 potes ou en groupe ça marche aussi pour se reposer et refaire le monde ! :)


Mais c’est vrai qu’en arrivant dans cette zone, on a vraiment eu ce sentiment de tranquillité. C’est calme comme tout, les gens sont détendus, bref on est plutôt dans une ambiance « bungalow, plage et jus de mangue », que « gros complexe hôtelier, piscine et whisky coca ».

La rencontre avec les dauphins au lever du soleil restera pour moi un des moments forts de ces trois jours passés sur Lovina. Déjà parce qu’il faut se lever à 5h30 du matin, pour ensuite prendre la mer à bord d’un petit bateau de pêcheur (où on ne tient qu’à 4 dedans en file indienne) ! Pendant ce temps là le soleil se levait doucement sur toute la baie, et une fois arrivée au large nous avons commencé à apercevoir quelques ailerons hors de l’eau. C’était tout simplement magique de les voir se déplacer dans ce décor ! Le début de la promenade était comme dans un rêve car nous étions au calme, seulement 3 bateaux à les côtoyer sans les gêner pour remonter à la surface, le pied… sauf qu’au loin, une cinquantaine d’autres bateaux (plus gros pour certains) étaient en train d’attendre « de quille ferme » le cortège dont nous faisions partie. Une fois qu’on les avait rejoint c’est devenu une véritable boucherie : les bateaux se coupaient la route, se mettaient trop près des dauphins, ça faisait un vacarme pas possible, bref ça dénaturait complètement la sortie… à tel point que les dauphins eux ne sont pas cons : à voir toutes ces hélices de bateaux, ils se sont mis à continuer de nager au fond de l’eau, du coup on ne les a plus vu du tout… :) Quelque part on s’en fichait étant donné qu’on les avait suivi depuis pas mal de temps au calme, mais ce « trop de bateaux » n’est pas très cool pour les dauphins : un grand merci en tout cas à notre pilote qui a été plus malin sur ce coup là et qui nous a ramené sur la plage pendant que les autres bataillaient pour voir un malheureux aileron sortir de l’eau ! Donc au final je dirais que ça vaut le coup mais à la limite il faut partir 30’ plus tôt et rentrer avant de croiser la horde de bateaux «affamés». Je n’ose même pas imaginer ce que ça doit donner en haute saison…


L’autre événement marquant aura été la suite de la journée où nous sommes parti plonger dans la région de Pejarakan (à la pointe nord-oust de l'île), où les coraux sont de loin les plus beaux de Bali (et les plus préservés aussi). Le ciel durant les deux plongées était magnifique, les coraux magnifiques aussi, les poissons et tortues magnifiques, le retour en bateau sous la pluie moins magnifique par contre… :)



Le séjour s’est clôturé par une après-midi dans les Hot Springs de Banjar avec la réceptionniste de notre hôtel à la fin de son service, suivi d’un dîner avec elle qui nous a permis de comprendre un peu plus de choses sur le quotidien des locaux. Hélas il fallait repartir, car I Wayan, notre chauffeur magique, nous attendait pour nous ramener à l’aéroport, vu que nous décollions à l’aube le lendemain.


En tout cas ce petit séjour à Bali m’a bien rappelé à quel point j’aime cette ile : vivement fin décembre que j’y remette les pieds !!


jeudi 4 novembre 2010

Bali - Munduk

Pour y aller nous avons réquisitionné un chauffeur et 200,000Rp. Il ne faisait pas grand beau donc cela tombait bien (et pas bien à la fois) pour faire un peu de route. Sauf que les nuages denses et bas en plaine, ça donne forcément du brouillard et un peu de pluie en altitude... donc la fin fut assez sportive pour le chauffeur (routes étroites, visibilité très faible). Mais cela n'était pas vraiment problématique car nous avions LE chauffeur en or : gentil comme tout, prudent, drôle et d'un regard sur la vie très intéressant... C'est marrant car ce n'est qu'avec lui que ça a réellement collé : je ne sentais pas ce regard pesant du chauffeur qui voit l'occidental comme un portefeuille ambulant. Donc sincèrement, je le recommande à celui ou celle qui aurait besoin d'un "transporteur" sur Bali : il est tout bonnement génial ce gars. Voici son mail pour ceux que ça intéresse : zandinkbali@yahoo.com, dites que vous venez de la part d'Alex et vous aurez des super tarifs ! ;). Tiens d'ailleurs ça me fait penser que lui ai promis un disque de bonne vieille chanson française à ma prochaine venue, car on était d'accord pour dire que la musique passée sur les radios locales n'était pas vraiment le top pour le transport de touristes sur les longs trajets ;)

Mais revenons un peu sur Munduk, notre étape du jour... Munduk est située au nord de Bali à environ 1200m dans une région montagneuse, clairsemée de lacs, où les gens cultivent le clou de girofle, les hortensias bleus, les fraises (si si !) et le riz bien entendu. On sent tout de suite que cette région est nettement moins touristique ce qui permet d'être est assez vite bercé dans le quotidien des locaux. Outre quelques promenades à faire les malins dans les rizières et les cascades, nous nous sommes fait une randonnée de 5h dans la jungle avec un guide (appelons-le Putu) pour monter en haut du mont Lesong. Cette "virée forestière" était une grande première pour moi : végétation plus ou moins hostile, insectes (on a donné à boire aux sangsues !), humidité et animaux (quelques singes) étaient aux rendez-vous. Quel plaisir : là on se rend compte vraiment que nous ne sommes que bien peu de choses... Et heureusement qu'il y avait notre guide pour nous montrer la voie, car là-dedans rien n'est vraiment signalé ou même tracé... en fait, comme dit Mick Dundee, il faut "penser son chemin" (http://www.youtube.com/watch?v=bGG4YwDUByc) : c'est tout à fait ça !

Et nous n'étions pas au bout de nos surprises, car une fois redescendu du Lesong nous n'imaginions pas qu'il nous attendait de pareil spectacle : un lac au calme plat, entouré de vaches qui broutent tranquillement leur herbe aux abords d'un temple hindou magnifique, et les agriculteurs qui checkent vite fait leurs récoltes à côté. C'était d'un paisible, nous n'en revenions pas avec Jérôme !




Bali - Ubud

Il n'y a pas de voyage à Bali sans transiter par cette ville au centre de l'île (carrefour bien pratique entre les "sudistes" et les "nordistes"). Donc forcément, le centre ville regorge d'hôtels, restaurants, magasins et spa. Mais l'intérêt se trouve aux alentours de cette ville. En effet, à pied ou à vélo on y trouve assez vite des rizières à perte de vue, des temples un peu isolés, et surtout les kampung des locaux (car visiblement le tourisme a envahit le centre ville) ce qui permet de voir la vraie vie des gens, où ils sont, ce qu'ils font à part nous vendre des trucs ou faire les chauffeurs de taxi, etc. 

Du coup avec le Aumaistre on s'est fait une petite journée vélo dans les environs d'Ubud qui nous a pas mal fait transpirer il faut dire ! Car dans cette partie de l'île, à 400m d'altitude seulement, le terrain commence à être (sérieusement) vallonné. Qu'à cela ne tienne, c'était un bon échauffement pour la rando qui nous attendait dans les montagnes le jour d'après :)




mercredi 3 novembre 2010

Bali - Kuta, Legian, Seminyak

Nous voici donc à Bali avec le Aumaistre pour 10 jours de découverte, repos et détente. Afin de prendre nos marques, nous avons choisi de rester 2 jours dans la région "St Tropez" de Bali, à savoir Kuta-Legian-Seminyak à l'Ouest.

Pour sortir, faire la fête et tâter de l'australienne c'est vrai que c'est la zone idéale (à noter une soirée mémorable au KuDeTa à Seminyak  à base de "kdt IT" et "kdt Mojito" !!). Pour y louer une villa de dingue c'est le bon plan, pour y faire du surf aussi ! Et pour rien y faire ça marche aussi je pense :)

Mais au bout d'une journée, le bruit, la majorité de touristes par rapport aux locaux, les vendeurs de transports, divertissements ou autres artifices, les bars et restaurants façonnés pour accueillir le touriste en mal de civilisation, nous rappellent que la "vraie vie locale" est  ailleurs sur cette île.