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jeudi 13 janvier 2011

Le bernard l'ermite (ou Hermit's crab) - culture pas chère...

Chose promise, chose due ! Je me devais de faire un topo sur le benard l'ermite car à force d'en croiser de toute sorte sur notre chemin (dans un vivarium avec la coquille peinte à Manille, dans l'eau de mer, sur la plage…), beaucoup de questions se posaient sur cet étrange animal. Oui alors certains vont croire que nous n'avions que ça à faire… mais franchement, un peu de culture sur notre belle nature, ça n'a jamais fait de mal, non ? :)


Alors le bernard l'ermite, ou pagure, est avant tout un crabe (ou assimilé), mais avec la particularité de posséder un abdomen mou, donc dépourvu de carapace. Qui dit mou, dit fragile, donc pour survivre il lui faut un habitacle pour se réfugier (comme les gastéropodes et leurs coquilles). Sauf que notre ami ne fabrique pas naturellement cette coquille, il doit donc la trouver autour de lui. Son secret : occuper des coquilles vides (celles des gastéropodes par exemple) au fur et à mesure de son évolution. Car plus l'animal grandit, plus grand doit être l'habitacle. En fait le benard l'ermite, cousin des thierry l'ermite (easy blague once again !) est un gros squatteur ! Il voit un logement vide alors ça y est, c'est midi à sa porte : môssieu se croît tout de suite chez lui sans payer le moindre loyer ! On devrait peut-être lui parler des maisons Borloo à 100000 euros, peut-être que ça peut l'intéresser… Une théorie affirmerait même qu'ils sont prêts à se battre pour gagner la coquille d'un semblable. C'est un peu comme les appartements à Paris en fait !


Ces animaux sont majoritairement marins mais des espèces terrestres sont également connues. Généralement ils se font péter le bide avec un peu tout ce qu'ils trouvent : petites proies, restes d'animaux morts, débris en tout genre, bref en plus de squatter ils bouffent à tous les râteliers ! Et encore mieux, il paraît qu'ils ont tendance à vivre en symbiose avec d'autres espèces, comme certaines anémones, qui se fixent sur leur coquille, leur refilent des déchets à grignoter et les protègent par la même occasion avec leurs tentacules (urticantes, car sinon ça ne protège pas grand chose) : la vie rêvée !

Bref, on l'aura compris, "nanard" est un gros magouilleur qui souffre constamment de la crise du logement.

dimanche 9 janvier 2011

Philippines - El Nido

Le lendemain nous étions censés embarquer à 7h du matin sur un ferry (enfin… un bangka géant plutôt) en direction d'El Nido, ville du Nord de l'île de Palawan. Le trajet nous a malheureusement pris la journée (7h), sous un soleil de plomb, mais avec des paysages fort sympathiques. C'était d'ailleurs la première fois où je passais autant de temps sur le toit d'un bateau (oui oui, le toit…).

El Nido a l'air d'être une petite ville pas très jolie, à l'ancienne, et avec pas grand chose à y faire, si ce n'est aller plonger, snorkeler, ou encore naviguer dans l'archipel des Bacuit : autrement dit, un bon endroit pour une journée de transition mais par pour un long séjour. Ca tombait bien, nous venions pour cela ! Nous sommes donc allé d'îles en îles dans cet archipel et il faut reconnaître que c'est très très beau (des paysages dans le même style que les environs de Coron, mais encore plus jolis). Vu que c'est l'attraction du coin, forcément les tours en bateau sont déjà pré-packagés, et de manière uniforme pour tout le monde. Ils avaient même donné des noms aux différents trajets proposés :  "tour A", "B", "C" et "D". Le souci dans ce genre de configuration, c'est que nous suivions la même route que d'autres bateaux de touristes qui avaient réservé le même trajet, et que surtout, nous ne pouvions pas aller où nous voulions (car attention, ça ne rigole pas hein : "une île du tour B ne peut pas être visitée si vous faites partie du tour A"…). En même temps, c'était bien aussi car ça nous cadrait un peu : ça permettait d'éviter que l'on fasse le coup au boatman "tiens si on allait là, puis là aussi, oh et là dis-donc ça a l'air chouette", pour se retrouver au final à rentrer de nuit ! Cela dit, nous avions quand même modifié l'itinéraire, mais juste en faisant l'impasse sur certaines îles. Ca nous a permis de nous retrouver tous seuls à certains endroits car les autres bateaux n'en étaient pas encore là, et de repartir ailleurs dès qu'ils arrivaient : hihihi :-). Autre plaisir de la journée : le poisson grillé au déjeuner sur la plage… c'est un classique, mais qu'est-ce que c'est sympa !



Comme je disais, El Nido n'est pas non plus la ville où séjourner une semaine, mais cela dit, même en peu de temps, on peut y rencontrer des situations assez inédites : comme se retrouver dans une station service pour changer des devises car la banque n'a plus de cash (c'était fort ça quand même) ! Le gars de l'hôtel le disait lui-même : "here it's still 19th century !!". Mais très franchement, c'était aussi bien. Par exemple, à l'hôtel nous n'avions l'électricité que de 14h à 6h du matin, sans sentir vraiment de différence : l'eau était chaude quand nous en avions besoin, les lumières nous éclairaient le soir, et il y avait même du wifi de temps en temps pour faire son geek… bref, le rêve quoi !

Philippines - Coron


Suite à ces 3 jours dans le calme des montagnes, il était temps pour nous d'aller trouver le calme du bord de mer du côté de Coron. Il a fallu donc faire encore un peu de trajet forcément :-). Donc 1h30 de marche pour retrouver la route, 1h de "jeepney" (sauf que le jeepney est tombé en panne, du coup on a du finir en tricycle... comme par hasard c'était un autre fils de Simon qui conduisait, décidément les fistons de Simon...), puis retour sur Manille en bus de nuit "polaire". Il était de nouveau 5h du matin à notre arrivée à Manille (sauf que vu l'animation dans les rues on aurait dit qu'il était 20h), donc nous avons tenté une fin de nuit à la chill-out guesthouse.

Fin de nuit fenêtre ouverte et au son du marteau-piqueur d'à côté, du coup j'ai craqué et me suis booké mes billets A/R pour la Nouvelle Zélande en mai-juin 2011 : ROCK'N'ROLL !!!

A Coron nous avons décidé de faire un tour des petites îles de la baie. Les photos parlent d'elle même je pense... c'est effectivement très beau. C'est un mélange de baie d'Halong au Vietnam et des îles de la région de Krabi en Thaïlande. En tout cas nous avons passé une super journée, à s'en mettre plein les yeux (aussi bien sous l'eau que hors de l'eau), et à lézarder sur les différentes plages jusqu'au soleil couchant.



Le site étant protégé et donc entretenu, le concept est de payer un droit d'entrée à chaque arrêt effectué, que ce soit une île, un bout de plage ou même dans la mer. La scène était assez drôle car il n'y avait pas forcément de guichet bien établi à chaque endroit où nous débarquions : parfois il y avait quelqu'un dans une petite hutte, parfois quelqu'un s'approchait de notre "bangka" (bateau traditionnel philippin) en petit canoë, bref c'était variable. Nous ne savions pas trop où allait ensuite cet argent mais espérons que c'est effectivement pour la préservation de cet environnement magnifique !




samedi 8 janvier 2011

Philippines - Around Batad

Les environs de Batad (c'est le village en haut à droite de la photo) ressemblent à ça :


Globalement dans cette région assez reculée du Nord de Luzon, "randonnée" et "rizières" sont certainement les deux mots les plus prononcés après "bonjour", "au revoir" et "merci". En effet, tout le monde circule à pied dans la zone, que ce soit pour aller d'un village à un autre, pour se rendre à leur rizière, pour aller faire des courses, etc. Ce qui m'a le plus étonné ce sont les enfants prenant le chemin de l'école… car parfois l'école se situe à 45min du village, et avec un dénivelé costaud !! Nous fatiguions déjà pas mal, mais alors je n'ose même pas imaginer pour eux ce que ça doit être de faire le trajet tous les jours, en uniforme, cartable sur le dos... Ils doivent avoir une condition physique hors du commun ces petits !


Les promenades dans la régions sont vraiment sympas : des étages de rizières à perte de vue, des chutes d'eau à qui on fait "chut" (hopopop, deuxième easy blague), des tous petits villages perchés dans les hauteurs (dont certains ont quand même leur propre terrain de basket), une nature abondante, et… et notre guide qui était, il faut le souligner, de compétition : c'était l'un des fils de Simon, notre hôte.

Le gars est assez surprenant : il buvait 10cl d'eau quand on en buvait 1L, se ballade en claquettes, avec une petite besace et son couteau traditionnel,  limite en chantant "pom pom pom". Sauf que cet idiot là, nous emmenait partout où on lui demandait sans trop nous mettre en garde au niveau du timing… Résultat, nous avons terminé la randonnée de nuit avec la pluie qui tombait : c'était assez comique (ça nous a rappelé une certaine ascension du pic St Loup au coucher du soleil d'ailleurs) ! Le plus drôle je crois était que le guide n'avait pas de lampe de poche sur lui : il s'en fichait apparemment, il voyait aussi bien de nuit comme de jour. Sauf que de nuit, le sol mouillé, en marchant au bord d'un étage de rizière, il vaut mieux bien savoir où on pose le pied, sinon ça fait "zip-zip-boum le randonneur" ! Heureusement, j'avais pris dans mon sac à dos (par acquit de conscience) deux lampes frontales. Je lui en ai proposé une d'ailleurs, pensant qu'avec ça il allait encore mieux nous ramener à la maison, mais il ne voulait pas : tout allait bien ! Il a quand même fini par emprunter une lampe à un de ses amis, mais seulement aux abords du village… alors qu'il ne nous restait 10min de marche, à peine : allez comprendre ! :-)

En tout cas ces 3 jours passés dans la montagne à base de rizières et d'eau fraîche nous a fait le plus grand des biens. En termes d'ambiance, cela n'avait vraiment rien à voir avec le premier jour passé à Manille !

jeudi 6 janvier 2011

Philippines - Welcome to Batad

Une fois notre petit déjeuner terminé à Banaue, le périple n'était pas encore "tout à fait" terminé, car le véritable point de chute était le village de Batad. Nous ne le savions pas trop au départ mais pour se rendre à Batad, il restait encore 1h de tricycle façon "Camel Trophy" jusqu'à une jonction, puis 1h de montée à pied avec nos 15kgs de bagages chacun (heureusement que les sacs ont été allégés à Manille…), puis 30 minutes de redescente (à pied toujours) car en fait ce village se situait en bas de l'autre vallée. N'ayant rien réservé en termes de logement, nous avons suivi le conseil d'une demoiselle rencontrée durant la montée qui nous conseillait Simon's place. Résultat, nous sommes allé voir qui était ce Simon, à quoi ressemblait son environnement, et surtout... pour voir s'il y avait Garfunkel (easy blague mais blague quand même !)




Simon est un monsieur d'un certain âge qui habite une assez grande maison à flanc de colline, avec une grande terrasse ayant vue sur toute la vallée constituée principalement d'habitations et rizières. Il y avait de l'eau (douches et toilettes à l'ancienne, où l'eau froide se prélevait depuis un seau), il y avait l'électricité et le gaz, un restaurant qui servait des portions XXL, bref tout ce qu'il nous fallait pour se sentir bien après nos journées de marche, car c'est globalement le programme que nous nous étions réservé.

Philippines - Trajet Manille -> Banaue

Le trajet effectué en bus de nuit ressemblait grosso modo à celui-là :


C'était drôle d'entendre la grande question que chacun se posait mutuellement à l'arrivée : "et vous, vous avez bien dormi… ?". Les réponses variaient un peu selon les personnes, mais nous étions tous du même avis pour dire qu'il faisait -12°C dans le bus… Pourtant le propriétaire de la guesthouse à Manille nous avait prévenu que la climatisation allait être forte et qu'il fallait être prévoyant, mais même avec sweat, pull, écharpe, capuche, c'était dur de ne pas ressortir congelés de là…


Alors en tant qu'analystes invétérés, nous avons partagé différentes théories par rapport à cela : une des raisons serait que la climatisation du bus ne fonctionne que sur deux modes ("arrêt" et "à fond"), l'autre hypothèse disait plutôt que c'était volontaire de la part du chauffeur pour qu'il se maintienne éveillé, et une dernière théorie justifiait la chose par le fait que nous avions l'honneur d'être dans un bus "avec option A/C", donc le chauffeur se doit de nous le faire savoir et nous faire profiter du service pour nous donner l'impression d'en avoir eu pour notre argent. Bref, ça se discute, "avantages/inconvénients", "thé ou café", "Courchevel ou Megève", "métro ou RER", "BlackBerry ou iPhone", de quoi alimenter un débat passionné autour d'un petit déjeuner, "chaud" cette fois-ci.

En tout cas, inutile de dire qu'après 9h de trajet, nous étions plutôt contents d'arriver. Mais ce que je retiens avant tout, c'est le décor en sortant du bus… Un lever de soleil sur les montagnes époustouflant (héhé, encore du lever de soleil…). La photo ci-dessous le montre assez bien je trouve... Je n'avais jamais vu ça... Et je précise que c'est réellement ce que l'on voyait à 5h du matin... même d'un seul oeil, pour les plus endormis.




Philippines - Meeting in Manila

Cela faisait déjà trois mois que l'on en parlait : nous y sommes !!! Il est 7h30, j'ai regroupé mes petites affaires, un tricycle m'attend pour m'emmener à l'embarcadère (l'aéroport le plus proche se situant à Caticlan, sur l'île d'en face). I'm so excited !!!

Je monte dans l'avion de 10h30 avec successssss (et excesssssss luggage aussi, vu que la limite dans les avions à hélices est de 10kgs seulement en soute). Arrivé à Manille, le taxi réussi à m'amener jusqu'à la chill-out guesthouse où Ghislain, JB, Laure et Tiphanie avaient élu domicile. C'était assez rock'n'roll pour rejoindre le centre depuis l'aéroport, on dirait que le traffic est assez important dans cette ville...


Les retrouvailles étaient géniales, c'était drôle de se retrouver dans cet endroit, à Manille, alors que la dernière fois c'était à Paris dans le 9ème arrdt !! Je retiens quand même la première phrase quand je les ai revu : "la vache, comme t'es black !!". Cela dit, n'exagérons rien, ma peau a juste repris sa couleur naturelle, voilà tout :-).

Nous ne nous sommes pas éternisés plus que ça à Manille... Juste le temps de déjeuner dans le food court du centre commercial d'à côté, de réserver quelques billets d'avion chez Cebu Pacific (j'en parle car elle va revenir souvent l'histoire Cebu Pacific... ;) ), se promener dans le quartier arabe, visiter la mosquée et manger un demi-poulet délicieux en vitesse au dîner.

Comme ça à première vue, Manille ne m'a pas fait une grande impression personnellement... Ca grouille de partout, c'est l'horreur sur la route comme dans beaucoup de villes asiatiques de cette taille (11 millions d'habitants quand même, sans compter la banlieue), c'est très pollué (l'essence sans plombs n'est pas encore très à la mode), beaucoup de bâtiments sont délabrés en façade, c'est plutôt sale, et on ressent un sérieux niveau de pauvreté à chaque pas effectué dans la rue... Cela dit, c'est l'impression que j'ai eu en quelques heures de promenade dans la ville, mais je reste persuadé que toute la ville est loin d'être comme cela (les vues d'avions montraient des endroits pires, mais aussi des environnements plus réjouissants).

Le soir venu, une "douce nuit" nous attendait dans le bus en direction de Banaue, ville de montagne au Nord de l'île de Luzon... hein Ghislain ?! :-)


mercredi 5 janvier 2011

Philippines - Boracay Island

En avant pour le périple qui va être le plus long effectué jusqu'ici (1 mois), entre fin novembre et fin décembre. Il se déroule aux Philippines, dans un mode mi-groupe / mi-solo, puisque je compte rejoindre quelques "bons éléments" début décembre à Manille.

Ma première étape est l'île de Boracay au centre du pays (destination assez connue pour ses plages et sa vie nocturne trépidante). Vu que je reprends peu à peu goût à la géographie, Boracay c'est ici :




Effectivement, White Beach (la plage principale côté ouest) mérite sa réputation : c'est une très belle plage de sable blanc qui s'étend sur quelques kilomètres avec une eau turquoise digne de ce nom, des couchers de soleil vraiment magnifiques (oui je sais, je n'arrête pas avec mes couchers de soleil mais que voulez-vous, j'adore ça… autant que les levers de soleil d'ailleurs !). Le côté "vie nocturne" est effectivement de bon niveau de ce que j'en ai vu : il y a même un petit centre commercial dénommé D'Mall qui regorge d'animation, même la nuit tombée.

J'émets néanmoins quelques réserves par rapport à cela, car il y a l'envers du décor "carte postale"... Naturellement, vu que cet endroit est connu, il est donc très visité. S'il est très visité, c'est qu'il y a une forte demande (naturelle ou provoquée d'ailleurs). S'il y a une forte demande, il faut pouvoir répondre à celle-ci, en offrant du transport, du logement, de la nourriture et du divertissement (car on s'ennuierait au bout d'un moment). Mais tout cela occupe du terrain bien évidemment, beaucoup de terrain… Si bien que les coins tranquilles et paisibles sont plutôt rares sur White Beach (il y en a cela dit, mais il faut un peu chercher). Nous avons donc droit aux "grands classiques" de la discipline, à savoir des hôtels "tout inclus" avec buffet de crevettes à volonté, des rabatteurs tous les 10m pour proposer tout une gamme de services à valeur ajoutée : ballade en bateau, jetski, parasailing, banane, oiseau volant, excursions en tout genre, tatouages, etc. Sans compter la quantité de centres de plongée présents sur l'ile (plus d'une trentaine pour une île de 10km carrés...).


Ne lisez pas cela comme une critique, j'essaye juste de faire un constat à peu près objectif. D'ailleurs un point hyper positif : White Beach est une plage très propre notamment grâce aux poubelles situées tous les 100m quasiment, tout comme les panneaux rappelant à l'ordre les touristes sur les bons réflexes à avoir. Un énorme réservoir d'eau a été également installé au sud de l'île pour subvenir aux besoins de l'île  en eau douce.


Ceci étant dit, j'ai passé une excellente semaine, d'autant que je n'ai vraiment pas eu le temps de m'ennuyer. Je m'étais logé du côté Est au Boracay Kite Resort (la plage est beaucoup moins jolie certes mais beaucoup plus calme et les logements sont plus abordables), et me suis concentré sur 2 choses : plongée et kitesurf. La plongée se passait du côté de White Beach et le kitesurf sur Bulabog Beach (juste à côté de là où je dormais). Cela tombait bien d'ailleurs car le matin, les plongeurs étaient plutôt du genre à me donner rendez-vous vers 9h le matin, tandis que les kiteurs était ready dès 7h30 (le vent n'attend pas...) !! 

Résultat des courses : j'ai obtenu ma certification Advanced en plongée et la licence IKO niveau 2 en kite (youpi !). Ce ne sont pas des niveaux de dingues, loin de là, mais en une semaine c'est déjà un bon début : je pense déjà aux niveaux suivants d'ailleurs !! Ce n'était pas rose tout le temps cela dit : je ne faisais pas le "malin malin" en plongée car je partais pour mes premières plongées "profondes" (< -30m), et de même en kite quand je me suis râpé la cheville droite contre du corail dès le premier jour... Mais ça forge le caractère comme on dit !!!

Entre les entraînements j'ai quand même pris le temps de visiter un peu l'île : il y a vraiment des coins paradisiaques et quasi déserts à la pointe Nord de l'île :  un bonheur pour faire de la philosophie ou du yoga ;). Je laisse parler les photos qui seront beaucoup plus explicites qu'un long récit (cf. album photos).



lundi 3 janvier 2011

Thailande - Ao Nang

Avant de prendre l'avion pour Singapour, nous avons fait une petite halte à Ao Nang, le port d'où débarquent les bateaux en provenance de Koh Yao. Après 5 jours paisibles dans un coin un peu reculé, ce fut un léger choc : l'alignement boutique-resto-boutique-resto-resto-bar-etc est saisissant, sans parler des rabatteurs en veux-tu en voilà ! Nous étions de nouveau connecté avec le monde touristique réel...


Cela dit, l'objectif était de n'y passer qu'une seule nuit, se faire un dernier petit resto en bord de plage pour marquer le coup et être à temps pour prendre l'avion. Autre bon point, j'ai quand même réussi à trouver deux compilations de musique Thaï du moment : une de ska/reggae et une de love songs. Ca va envoyer du gros son avec ça !!! :o)

dimanche 2 janvier 2011

Thailande - Phuket

Etant à moins d'1h de bateau de Phuket (1h en ferry ou 30min en speedboat), nous nous sommes dit que ce serait quand même dommage de ne pas aller y jeter un oeil une journée, par acquit de conscience...

Le matin nous avons démarré assez tôt histoire d'en profiter un maximum : lever 6h30, départ 7h30 du bungalow, arrivée 9h au port de Phuket-ville. Et là... paf, direction le centre de Phuket-ville à pied ! Phuket-ville est assez local, j'ai été agréablement surpris. On y trouve encore des petites maisons chinoises à deux étages, un marché où les étrangers sont assez rares il faut dire, et un bordel dans la rue comme on l'aime. Si bien que j'en étais à me demander où étaient les surfeurs australiens...

Après une loooongue marche matinale nous avons été recompensé par un excellent repas en haut de la colline de Rang qui nous a offert un panorama fantastique : une vue à 180°C sur la ville et ses alentours !
Après ce goûtu repas, nous voulions nous imprégner de l'ambiance playa qui fait la réputation de l'endroit. Pour éviter de prendre un taxi qui va mettre moitié moins de temps, moitié moins de température et nous coûter moitié plus cher, nous avons pris le parti d'y aller en bus collectif (fameuses camionnettes avec deux bancs de chaque côté à l'arrière permettant d'emmener entre 15 et 30 personnes en chargeant bien le toit). Le principe de ce genre de transport est assez simple : un bus par direction mais ce n'est pas évident de deviner au premier coup d'oeil le sens dans lequel il va. Le principe est celui du voyage communautaire, donc il faut attendre tous les retardataires, même si le truc est déjà plein à craquer ! Et troisième point : il faut penser son arrêt, car sinon... il n'y a pas d'arrêt (arrêt que l'on signale via une sonnette invisible, mais qu'on entend...). Bref, nous avons bien rigolé avec les parents durant ce trajet !!!


Une fois arrivé à Karon Beach nous avons compris... Le local n'est plus majoritaire : il est devenu chauffeur de tuk-tuk, serveur, ou vendeur d'artisanat fait en Chine... Les surfeurs australiens étaient là... La plage était recouverte d'un alignement interminable de transats et parasols... Bref, le Phuket cliché / carte postale. La bonne nouvelle est que l'on commençait à être un peu pressé par le temps, vu qu'il fallait être dans le bateau à 17h pour rentrer sur Koh Yao. Il a fallu donc négocier un tuk-tuk qui aimait les challenges. C'était gagné, un chauffeur était partant ! Après une petite virée en front de mer, nous nous sommes donc engouffrés dans les routes intérieures telle une anguille. Résultat : nous sommes arrivés 10min avant le départ, les boatmen étant en train de faire le plein de leur monstre (avec des bidons et pompes à l'ancienne, je précise).

Une journée assez éprouvante physiquement compte tenu des distances parcourues à pied, assez intéressante finalement, malgré le côté obscur des plages de Phuket qui se reconstruisent plus vite que leurs homologues moins connues après un tsunami... Je reste au final dubitatif sur cet endroit, sans dire que je n'y retournerai jamais car il doit sûrement y avoir des coins de la province qui doivent valoir plus le coup et qui méritent d'être découverts en un peu plus de temps qu'une simple journée. Wait and see !




Thailande - Koh Yao Yai

Commençons par un peu de géographie, Koh Yao Yai c'est là :



C'est une petite enclave musulmane dans ce pays majoritairement bouddhiste. Contrairement à Phuket qui n'est pas très loin, cette île n'est pas vraiment touchée par le tourisme de masse, donc conserve un charme tout à fait authentique avec de belles choses à voir : petits villages, rizières, plantations d'hévéas, plages désertes, plages avec crabes, plages mi-crabe / mi-désertes...

En tout cas c'était une atmosphère très zen ! Tout allait plus lentement, il n'y avait pas un bruit (excepté le chant terrifiant des "cigales du coin" faisant passer la nuit de l'état "paisible" à "sifflement à l'unisson"), ou le petit cri du petit Gecko qui fait "coucou je monte la garde, promis !". J'ai d'ailleurs essayé de sympathiser avec l'araignée qui surveillait la porte d'entrée de notre bungalow, mais je n'ai pas réussi à briser la glace, elle ne bougeait pas, ne disait rien, du coup j'ai laissé tomber...