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samedi 2 avril 2011

Philippines - Miracle en route vers Naga



Après les plongées magnifiques autour de Panglao, l'heure était venue de se rendre à la prochaine destination qui était Daet, au Sud-Est de Luzon. Le trajet a démarré tôt le matin (6h) pour prendre le ferry arrivant à 9h45 à Cebu City. C'était légèrement serré niveau timing étant donné que l'avion pour Naga décollait à 10h40. Ceci dit, en bon optimiste, je me suis dit qu'avec un peu de chance ça devrait passer, hihi ! :)

Le problème est que le ferry est arrivé à 10h10 au port de Cebu City, ce qui n'arrangeait pas tellement mes affaires. Là je monte dans un taxi et lui fait comprendre qu'il va falloir être bon, traffic jam ou pas traffic jam. Le problème est que nous sommes aux Philippines, et dans une ville comme Cebu, le moindre souci de circulation se transforme de suite en embouteillage... Du coup je dis au chauffeur de faire de son mieux, et là, j'ai eu du mal à y croire mais il a touché le chapelet suspendu à son rétroviseur et fait un signe de croix, avant de se concentrer de nouveau sur la route : je suis resté figé, me disant "mais qu'est-ce qu'il va me faire encore, je lui demandais juste de faire de son mieux, pas de me guérir d'une maladie incurable" !

Résultat, il a réussi à m'amener à l'aéroport de Cebu en moins de 15min, sauf qu'en arrivant au comptoir d'enregistrement, la mention "closed" était affichée : damned ! Je pose la question à la personne derrière le comptoir à tout hasard et là elle me dit que le vol a 1h de retard et qu'elle peut du coup m'enregistrer... magique ! J'ai pu donc monter, contre toute attente, dans cet avion qui retardé. Comme quoi, on peut croire en ce que l'on veut, mais dans ces moments-là il est difficile de ne pas imaginer un court instant qu'il y ait un petit lien entre la prière du chauffeur de taxi et le retard du vol ;)

En tout cas, merci à lui car sinon je serais resté sur le tarmac !

vendredi 4 mars 2011

Philippines - Panglao Island

Rodger, autorisation de décoller, en route donc pour la ville de Cebu ! Après ce vol d'1 heure en coucou à hélice, nous avons pris un ferry en direction de Panglao, une petite île au Sud de Bohol. Etant donné que c'était la dernière étape du séjour pour la french connection, le programme était simple : repos, plage, eau turquoise, snorkeling/plongée et poisson au barbecue ! Et comme on peut le voir au travers les photos, l'endroit est magnifique. Les sites de plongée sont assez impressionnants également : l'île de Balicasag a été classée sanctuaire marin donc autant vous dire que les coraux et poissons que l'on peut trouver dans cette zone sont assez inouïs (poisson grenouille, serpent de mer, tortues, etc).



Malheureusement le bon temps pris tous ensemble aux Philippines allait avoir une fin… Les français devaient repartir sur Manille pour attraper leur vol retour pour Paris. C'est toujours dur d'être dans la position de celui qui reste, même si là je n'avais aucune raison de me plaindre vu le cadre dans lequel nous étions… Mais quand même, ca fait toujours une sensation de vide quand quelqu'un de cher vous quitte, peu importe le cadre dans lequel cela se passe.

Pour ma part, je restais sur Panglao encore quelques jours avant de remonter sur le sud-est de Luzon avec l'espoir de rencontrer sous l'eau des raies mantas et autres requins baleines (non garanti attention !).




Philippines - Puerto Princesa

Nous voici au centre de l'île de Palawan, à Puerto Princesa, pour 2 jours qui vont se transformer en 5 à cause d'un petit contre-temps. La priorité était donc de pouvoir décaler nos billets Cebu Pacific de 3 jours à moindre frais, sauf que ça été une galère sans nom... La "maison qui rend fou" version Filipino !! Je ne vais pas rentrer dans les détails mais entre les pièces justificatives les plus débiles les unes que les autres, les changements de conseiller à qui il faut tout réexpliquer depuis le début, la communication plus qu'hasardeuse entre le bureau de Puerto Princesa et Manille, c'était du grand art ! :)

Le temps s'est mis à se gâter de plus en plus dans le coin, donc nos activités sont devenues plutôt "indoor". C'était l'occasion pour s'imprégner un peu plus de l'ambiance locale. Nous avons donc goûté le Quick philippin (qui s'appelle "Jolibee"), testé le coiffeur/barbier (coupe à 50 pisos), découvert le centre commercial noir de monde à l'approche des vacances de Noël, visité le Cooperative Hospital, regardé un entraînement de ballon-volley, fait du slalom en scooter dans les bouchons de la ville, etc.

Même si la ville n'était pas extraordinaire, c'était quand même intéressant d'observer à quel rythme elle fonctionnait. Et vu qu'il tombait des cordes au moins une fois par jour, nous ne pouvions que nous contenter que de plaisirs "simples" de toute façon.

Cependant l'aventure culinaire n'a pas été mise de côté pendant ce temps-là : nous sommes tombé amoureux du Ka Lui, un restaurant balinais qui, le premier soir, nous a proposé des sashimis de thon à volonté à 200 pisos (soit la modique somme 3,30 €) !! Le thon était devant nous, il n'y avait qu'à se servir, se resservir, se rereservir jusqu'à plus faim… Les autres plats étaient également délicieux (car oui, nous y sommes retournés plusieurs fois forcément !) : excellente adresse en somme !



jeudi 13 janvier 2011

Le bernard l'ermite (ou Hermit's crab) - culture pas chère...

Chose promise, chose due ! Je me devais de faire un topo sur le benard l'ermite car à force d'en croiser de toute sorte sur notre chemin (dans un vivarium avec la coquille peinte à Manille, dans l'eau de mer, sur la plage…), beaucoup de questions se posaient sur cet étrange animal. Oui alors certains vont croire que nous n'avions que ça à faire… mais franchement, un peu de culture sur notre belle nature, ça n'a jamais fait de mal, non ? :)


Alors le bernard l'ermite, ou pagure, est avant tout un crabe (ou assimilé), mais avec la particularité de posséder un abdomen mou, donc dépourvu de carapace. Qui dit mou, dit fragile, donc pour survivre il lui faut un habitacle pour se réfugier (comme les gastéropodes et leurs coquilles). Sauf que notre ami ne fabrique pas naturellement cette coquille, il doit donc la trouver autour de lui. Son secret : occuper des coquilles vides (celles des gastéropodes par exemple) au fur et à mesure de son évolution. Car plus l'animal grandit, plus grand doit être l'habitacle. En fait le benard l'ermite, cousin des thierry l'ermite (easy blague once again !) est un gros squatteur ! Il voit un logement vide alors ça y est, c'est midi à sa porte : môssieu se croît tout de suite chez lui sans payer le moindre loyer ! On devrait peut-être lui parler des maisons Borloo à 100000 euros, peut-être que ça peut l'intéresser… Une théorie affirmerait même qu'ils sont prêts à se battre pour gagner la coquille d'un semblable. C'est un peu comme les appartements à Paris en fait !


Ces animaux sont majoritairement marins mais des espèces terrestres sont également connues. Généralement ils se font péter le bide avec un peu tout ce qu'ils trouvent : petites proies, restes d'animaux morts, débris en tout genre, bref en plus de squatter ils bouffent à tous les râteliers ! Et encore mieux, il paraît qu'ils ont tendance à vivre en symbiose avec d'autres espèces, comme certaines anémones, qui se fixent sur leur coquille, leur refilent des déchets à grignoter et les protègent par la même occasion avec leurs tentacules (urticantes, car sinon ça ne protège pas grand chose) : la vie rêvée !

Bref, on l'aura compris, "nanard" est un gros magouilleur qui souffre constamment de la crise du logement.

dimanche 9 janvier 2011

Philippines - El Nido

Le lendemain nous étions censés embarquer à 7h du matin sur un ferry (enfin… un bangka géant plutôt) en direction d'El Nido, ville du Nord de l'île de Palawan. Le trajet nous a malheureusement pris la journée (7h), sous un soleil de plomb, mais avec des paysages fort sympathiques. C'était d'ailleurs la première fois où je passais autant de temps sur le toit d'un bateau (oui oui, le toit…).

El Nido a l'air d'être une petite ville pas très jolie, à l'ancienne, et avec pas grand chose à y faire, si ce n'est aller plonger, snorkeler, ou encore naviguer dans l'archipel des Bacuit : autrement dit, un bon endroit pour une journée de transition mais par pour un long séjour. Ca tombait bien, nous venions pour cela ! Nous sommes donc allé d'îles en îles dans cet archipel et il faut reconnaître que c'est très très beau (des paysages dans le même style que les environs de Coron, mais encore plus jolis). Vu que c'est l'attraction du coin, forcément les tours en bateau sont déjà pré-packagés, et de manière uniforme pour tout le monde. Ils avaient même donné des noms aux différents trajets proposés :  "tour A", "B", "C" et "D". Le souci dans ce genre de configuration, c'est que nous suivions la même route que d'autres bateaux de touristes qui avaient réservé le même trajet, et que surtout, nous ne pouvions pas aller où nous voulions (car attention, ça ne rigole pas hein : "une île du tour B ne peut pas être visitée si vous faites partie du tour A"…). En même temps, c'était bien aussi car ça nous cadrait un peu : ça permettait d'éviter que l'on fasse le coup au boatman "tiens si on allait là, puis là aussi, oh et là dis-donc ça a l'air chouette", pour se retrouver au final à rentrer de nuit ! Cela dit, nous avions quand même modifié l'itinéraire, mais juste en faisant l'impasse sur certaines îles. Ca nous a permis de nous retrouver tous seuls à certains endroits car les autres bateaux n'en étaient pas encore là, et de repartir ailleurs dès qu'ils arrivaient : hihihi :-). Autre plaisir de la journée : le poisson grillé au déjeuner sur la plage… c'est un classique, mais qu'est-ce que c'est sympa !



Comme je disais, El Nido n'est pas non plus la ville où séjourner une semaine, mais cela dit, même en peu de temps, on peut y rencontrer des situations assez inédites : comme se retrouver dans une station service pour changer des devises car la banque n'a plus de cash (c'était fort ça quand même) ! Le gars de l'hôtel le disait lui-même : "here it's still 19th century !!". Mais très franchement, c'était aussi bien. Par exemple, à l'hôtel nous n'avions l'électricité que de 14h à 6h du matin, sans sentir vraiment de différence : l'eau était chaude quand nous en avions besoin, les lumières nous éclairaient le soir, et il y avait même du wifi de temps en temps pour faire son geek… bref, le rêve quoi !

Philippines - Coron


Suite à ces 3 jours dans le calme des montagnes, il était temps pour nous d'aller trouver le calme du bord de mer du côté de Coron. Il a fallu donc faire encore un peu de trajet forcément :-). Donc 1h30 de marche pour retrouver la route, 1h de "jeepney" (sauf que le jeepney est tombé en panne, du coup on a du finir en tricycle... comme par hasard c'était un autre fils de Simon qui conduisait, décidément les fistons de Simon...), puis retour sur Manille en bus de nuit "polaire". Il était de nouveau 5h du matin à notre arrivée à Manille (sauf que vu l'animation dans les rues on aurait dit qu'il était 20h), donc nous avons tenté une fin de nuit à la chill-out guesthouse.

Fin de nuit fenêtre ouverte et au son du marteau-piqueur d'à côté, du coup j'ai craqué et me suis booké mes billets A/R pour la Nouvelle Zélande en mai-juin 2011 : ROCK'N'ROLL !!!

A Coron nous avons décidé de faire un tour des petites îles de la baie. Les photos parlent d'elle même je pense... c'est effectivement très beau. C'est un mélange de baie d'Halong au Vietnam et des îles de la région de Krabi en Thaïlande. En tout cas nous avons passé une super journée, à s'en mettre plein les yeux (aussi bien sous l'eau que hors de l'eau), et à lézarder sur les différentes plages jusqu'au soleil couchant.



Le site étant protégé et donc entretenu, le concept est de payer un droit d'entrée à chaque arrêt effectué, que ce soit une île, un bout de plage ou même dans la mer. La scène était assez drôle car il n'y avait pas forcément de guichet bien établi à chaque endroit où nous débarquions : parfois il y avait quelqu'un dans une petite hutte, parfois quelqu'un s'approchait de notre "bangka" (bateau traditionnel philippin) en petit canoë, bref c'était variable. Nous ne savions pas trop où allait ensuite cet argent mais espérons que c'est effectivement pour la préservation de cet environnement magnifique !




samedi 8 janvier 2011

Philippines - Around Batad

Les environs de Batad (c'est le village en haut à droite de la photo) ressemblent à ça :


Globalement dans cette région assez reculée du Nord de Luzon, "randonnée" et "rizières" sont certainement les deux mots les plus prononcés après "bonjour", "au revoir" et "merci". En effet, tout le monde circule à pied dans la zone, que ce soit pour aller d'un village à un autre, pour se rendre à leur rizière, pour aller faire des courses, etc. Ce qui m'a le plus étonné ce sont les enfants prenant le chemin de l'école… car parfois l'école se situe à 45min du village, et avec un dénivelé costaud !! Nous fatiguions déjà pas mal, mais alors je n'ose même pas imaginer pour eux ce que ça doit être de faire le trajet tous les jours, en uniforme, cartable sur le dos... Ils doivent avoir une condition physique hors du commun ces petits !


Les promenades dans la régions sont vraiment sympas : des étages de rizières à perte de vue, des chutes d'eau à qui on fait "chut" (hopopop, deuxième easy blague), des tous petits villages perchés dans les hauteurs (dont certains ont quand même leur propre terrain de basket), une nature abondante, et… et notre guide qui était, il faut le souligner, de compétition : c'était l'un des fils de Simon, notre hôte.

Le gars est assez surprenant : il buvait 10cl d'eau quand on en buvait 1L, se ballade en claquettes, avec une petite besace et son couteau traditionnel,  limite en chantant "pom pom pom". Sauf que cet idiot là, nous emmenait partout où on lui demandait sans trop nous mettre en garde au niveau du timing… Résultat, nous avons terminé la randonnée de nuit avec la pluie qui tombait : c'était assez comique (ça nous a rappelé une certaine ascension du pic St Loup au coucher du soleil d'ailleurs) ! Le plus drôle je crois était que le guide n'avait pas de lampe de poche sur lui : il s'en fichait apparemment, il voyait aussi bien de nuit comme de jour. Sauf que de nuit, le sol mouillé, en marchant au bord d'un étage de rizière, il vaut mieux bien savoir où on pose le pied, sinon ça fait "zip-zip-boum le randonneur" ! Heureusement, j'avais pris dans mon sac à dos (par acquit de conscience) deux lampes frontales. Je lui en ai proposé une d'ailleurs, pensant qu'avec ça il allait encore mieux nous ramener à la maison, mais il ne voulait pas : tout allait bien ! Il a quand même fini par emprunter une lampe à un de ses amis, mais seulement aux abords du village… alors qu'il ne nous restait 10min de marche, à peine : allez comprendre ! :-)

En tout cas ces 3 jours passés dans la montagne à base de rizières et d'eau fraîche nous a fait le plus grand des biens. En termes d'ambiance, cela n'avait vraiment rien à voir avec le premier jour passé à Manille !

jeudi 6 janvier 2011

Philippines - Welcome to Batad

Une fois notre petit déjeuner terminé à Banaue, le périple n'était pas encore "tout à fait" terminé, car le véritable point de chute était le village de Batad. Nous ne le savions pas trop au départ mais pour se rendre à Batad, il restait encore 1h de tricycle façon "Camel Trophy" jusqu'à une jonction, puis 1h de montée à pied avec nos 15kgs de bagages chacun (heureusement que les sacs ont été allégés à Manille…), puis 30 minutes de redescente (à pied toujours) car en fait ce village se situait en bas de l'autre vallée. N'ayant rien réservé en termes de logement, nous avons suivi le conseil d'une demoiselle rencontrée durant la montée qui nous conseillait Simon's place. Résultat, nous sommes allé voir qui était ce Simon, à quoi ressemblait son environnement, et surtout... pour voir s'il y avait Garfunkel (easy blague mais blague quand même !)




Simon est un monsieur d'un certain âge qui habite une assez grande maison à flanc de colline, avec une grande terrasse ayant vue sur toute la vallée constituée principalement d'habitations et rizières. Il y avait de l'eau (douches et toilettes à l'ancienne, où l'eau froide se prélevait depuis un seau), il y avait l'électricité et le gaz, un restaurant qui servait des portions XXL, bref tout ce qu'il nous fallait pour se sentir bien après nos journées de marche, car c'est globalement le programme que nous nous étions réservé.

Philippines - Trajet Manille -> Banaue

Le trajet effectué en bus de nuit ressemblait grosso modo à celui-là :


C'était drôle d'entendre la grande question que chacun se posait mutuellement à l'arrivée : "et vous, vous avez bien dormi… ?". Les réponses variaient un peu selon les personnes, mais nous étions tous du même avis pour dire qu'il faisait -12°C dans le bus… Pourtant le propriétaire de la guesthouse à Manille nous avait prévenu que la climatisation allait être forte et qu'il fallait être prévoyant, mais même avec sweat, pull, écharpe, capuche, c'était dur de ne pas ressortir congelés de là…


Alors en tant qu'analystes invétérés, nous avons partagé différentes théories par rapport à cela : une des raisons serait que la climatisation du bus ne fonctionne que sur deux modes ("arrêt" et "à fond"), l'autre hypothèse disait plutôt que c'était volontaire de la part du chauffeur pour qu'il se maintienne éveillé, et une dernière théorie justifiait la chose par le fait que nous avions l'honneur d'être dans un bus "avec option A/C", donc le chauffeur se doit de nous le faire savoir et nous faire profiter du service pour nous donner l'impression d'en avoir eu pour notre argent. Bref, ça se discute, "avantages/inconvénients", "thé ou café", "Courchevel ou Megève", "métro ou RER", "BlackBerry ou iPhone", de quoi alimenter un débat passionné autour d'un petit déjeuner, "chaud" cette fois-ci.

En tout cas, inutile de dire qu'après 9h de trajet, nous étions plutôt contents d'arriver. Mais ce que je retiens avant tout, c'est le décor en sortant du bus… Un lever de soleil sur les montagnes époustouflant (héhé, encore du lever de soleil…). La photo ci-dessous le montre assez bien je trouve... Je n'avais jamais vu ça... Et je précise que c'est réellement ce que l'on voyait à 5h du matin... même d'un seul oeil, pour les plus endormis.




Philippines - Meeting in Manila

Cela faisait déjà trois mois que l'on en parlait : nous y sommes !!! Il est 7h30, j'ai regroupé mes petites affaires, un tricycle m'attend pour m'emmener à l'embarcadère (l'aéroport le plus proche se situant à Caticlan, sur l'île d'en face). I'm so excited !!!

Je monte dans l'avion de 10h30 avec successssss (et excesssssss luggage aussi, vu que la limite dans les avions à hélices est de 10kgs seulement en soute). Arrivé à Manille, le taxi réussi à m'amener jusqu'à la chill-out guesthouse où Ghislain, JB, Laure et Tiphanie avaient élu domicile. C'était assez rock'n'roll pour rejoindre le centre depuis l'aéroport, on dirait que le traffic est assez important dans cette ville...


Les retrouvailles étaient géniales, c'était drôle de se retrouver dans cet endroit, à Manille, alors que la dernière fois c'était à Paris dans le 9ème arrdt !! Je retiens quand même la première phrase quand je les ai revu : "la vache, comme t'es black !!". Cela dit, n'exagérons rien, ma peau a juste repris sa couleur naturelle, voilà tout :-).

Nous ne nous sommes pas éternisés plus que ça à Manille... Juste le temps de déjeuner dans le food court du centre commercial d'à côté, de réserver quelques billets d'avion chez Cebu Pacific (j'en parle car elle va revenir souvent l'histoire Cebu Pacific... ;) ), se promener dans le quartier arabe, visiter la mosquée et manger un demi-poulet délicieux en vitesse au dîner.

Comme ça à première vue, Manille ne m'a pas fait une grande impression personnellement... Ca grouille de partout, c'est l'horreur sur la route comme dans beaucoup de villes asiatiques de cette taille (11 millions d'habitants quand même, sans compter la banlieue), c'est très pollué (l'essence sans plombs n'est pas encore très à la mode), beaucoup de bâtiments sont délabrés en façade, c'est plutôt sale, et on ressent un sérieux niveau de pauvreté à chaque pas effectué dans la rue... Cela dit, c'est l'impression que j'ai eu en quelques heures de promenade dans la ville, mais je reste persuadé que toute la ville est loin d'être comme cela (les vues d'avions montraient des endroits pires, mais aussi des environnements plus réjouissants).

Le soir venu, une "douce nuit" nous attendait dans le bus en direction de Banaue, ville de montagne au Nord de l'île de Luzon... hein Ghislain ?! :-)